Accord OAS-FLN de juin 1962

En juin 1962, Jacques Chevallier sert d'intermédiaire à des contacts secrets150 entre Jean-Jacques Susini, théoricien de l'OAS, et Abderrahmane Farès, président de l'Exécutif provisoire, en vue d'un accord pour l'arrêt des violences commises par l'OAS en contrepartie d'une amnestie de ses membres151,152. Cependant, les accords sont dénoncés par des dirigeants du FLN, tandis que parallèlement des chefs de l'OAS refusent les principes d'un tel accord, accusant Susini de haute trahison. Il est menacé de mort par ses pairs.
Finalement, l'accord tourne court et l'OAS poursuivra sa politique de la terre brûlée (sabotage du port d'Oran, incendie de la bibliothèque d'Alger, plastiquages, assassinats, etc.).

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