Après la répression d'Isly et l'anarchie créée par les attentats conjugués et croisés de l'OAS et du FLN, une fraction de la population européenne d'Algérie qui a adhéré aux visions de l'OAS refuse de vivre dans un territoire non français et commence un exode massif. Ce n'est que plus tard, en juin 1962, et dans la hâte, que se décideront les autres Français d'Algérie (Européens et israélites) - d'abord indécis car attachés à ce pays - à se faire « rapatrier » en France, sous la pression, tandis qu'une infime partie d'entre eux (les plus extrémistes), se sentant trahis par le gouvernement français, émigre à l'étranger, en particulier à Alicante147 sur la côte espagnole (foyer historique de nombreuses familles du département d'Oran) ou en Argentine148,149.
Les pieds-noirs du département de Constantine rentreront presque tous en France où, malgré les mauvaises conditions d'accueil, ils continueront à vivre.
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