Le texte des accords d'Evian précise : « Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien ni empêché d'en sortir »166. De nombreux Harkis[Combien ?] ne sont pas cependant autorisés à être rapatriés au même titre que les Européens ou les Juifs par le gouvernement français[réf. nécessaire], ou en sont empêchés par des Algériens sans que le FLN y fasse obstacle[réf. souhaitée]. Des réfugiés ayant clandestinement rejoint la métropole sont rembarqués à destination de l'Algérie, tandis que les officiers français les ayant aidés (en désobéissant aux directives officielles) sont sanctionnés. Les clauses des accords d'Evian portant sur l'amnistie générale des crimes commis pendant la guerre et les garanties concédées aux Européens ne sont pas respectées par les indépendantistes. De nombreux Harkis et leurs familles[réf. nécessaire]sont torturés et massacrés par des pro FLN dès la proclamation du cessez-le-feu, le 19 mars 1962, sans que le FLN y fasse obstacle, et en dépit des accords signés.
Lors de la proclamation de l'indépendance le 5 juillet 1962, des exécutions sommaires167, des lynchages (place d'Armes, boulevard de Sébastopol, place Karguentah, boulevard de l'Industrie, rue d'Arzew et ailleurs168), des actes de torture (pendaison169, pendaison à des crocs de boucher170) sont commis contre la minorité européenne lors du massacre d'Oran. L'armée française présente sur place assiste à la scène sans intervenir, De Gaulle ne voulant pas recommencer une guerre. Le bilan est de 700 morts pour les Pieds-Noirs171...
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