Un harki, prononcé /ʔaʁki/ (de l'arabe حركي, harkī), désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie française dans une formation paramilitaire.
Harki désigne par extension une partie des supplétifs engagés dans l'armée française durant la guerre d'Algérie sans avoir le statut de militaires. Les « harkas », formations très mobiles, sont d'abord employées localement pour défendre les villages, puis constituées en commandos offensifs sous la responsabilité d'officiers français. Les harkis comme les autres supplétifs obtiennent le statut d'anciens combattants en France par une loi du s'ils habitent en France et à partir du s'ils habitent en Algérie.
La France s'engage à accueillir tous les harkis et leur famille rapprochée après la guerre d'Algérie, mais revient sur l'engagement à la suite des accords d'Evian. Seuls 42 500 harkis trouvent finalement refuge en France métropolitaine. Les harkis et leurs descendants représenteraient en 2012 entre 500 000 et 800 000 personnes en France.
Les présidents français, à partir de Jacques Chirac, s'expriment publiquement sur l'abandon des harkis par la France. Abdelaziz Bouteflika affirme en 2005 que
Un terme dérivé, « harkettes », désigne un petit groupe de femmes combattantes anti-FLN, ayant existé de 1957 à 1962 mais distinctes des harkis et de leur organisation.
Un harki désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie coloniale dans une formation paramilitaire, une harka. Le mot est un dérivé de l'arabe حرك (
Harki désigne par extension une partie des supplétifs (avec les moghaznis, les groupes mobiles de sécurité (GMS), les groupes d'autodéfense (GAD), les Unités territoriales et les réservistes spéciaux) engagés dans l’armée française de 1957 à 1962.
En France, harki est souvent utilisé comme synonyme de
En Algérie, harki est souvent devenu synonyme de traître et de collaborateur4. Cependant, pour l'historien Mohammed Harbi, ancien membre du FLN,
Harki désigne par extension une partie des supplétifs engagés dans l'armée française durant la guerre d'Algérie sans avoir le statut de militaires. Les « harkas », formations très mobiles, sont d'abord employées localement pour défendre les villages, puis constituées en commandos offensifs sous la responsabilité d'officiers français. Les harkis comme les autres supplétifs obtiennent le statut d'anciens combattants en France par une loi du s'ils habitent en France et à partir du s'ils habitent en Algérie.
La France s'engage à accueillir tous les harkis et leur famille rapprochée après la guerre d'Algérie, mais revient sur l'engagement à la suite des accords d'Evian. Seuls 42 500 harkis trouvent finalement refuge en France métropolitaine. Les harkis et leurs descendants représenteraient en 2012 entre 500 000 et 800 000 personnes en France.
Les présidents français, à partir de Jacques Chirac, s'expriment publiquement sur l'abandon des harkis par la France. Abdelaziz Bouteflika affirme en 2005 que
les enfants des harkis ne sont pas responsables des actes de leurs parents; des lois empêchent cependant l'accès des descendants de harkis à certaines fonctions, en particulier politiques.
Un terme dérivé, « harkettes », désigne un petit groupe de femmes combattantes anti-FLN, ayant existé de 1957 à 1962 mais distinctes des harkis et de leur organisation.
Un harki désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie coloniale dans une formation paramilitaire, une harka. Le mot est un dérivé de l'arabe حرك (
harka), qui signifie mouvement et qui est utilisé au sens de
groupe mobile
Harki désigne par extension une partie des supplétifs (avec les moghaznis, les groupes mobiles de sécurité (GMS), les groupes d'autodéfense (GAD), les Unités territoriales et les réservistes spéciaux) engagés dans l’armée française de 1957 à 1962.
En France, harki est souvent utilisé comme synonyme de
Français musulmans rapatriésà partir de 19624,
Français rapatriés de confession islamique(FRCI) en 1970 ou
Rapatriés d'origine nord-africaine(RONA) et
Français de souche islamique rapatriés d'Afrique du Nord(FSIRAN) dans les années 1980. À partir des années 1990, le mot harkis s'applique soit aux seuls harkis, soit à tous les supplétifs, soit encore à l’ensemble incluant supplétifs et non supplétifs, en fonction du contexte. Pour Mohand Hamoumou, harki désigne les Algériens qui ont dû quitter leur pays en raison de leur comportement anti-indépendantiste durant la guerre d’Algérie.
En Algérie, harki est souvent devenu synonyme de traître et de collaborateur4. Cependant, pour l'historien Mohammed Harbi, ancien membre du FLN,
l'idée selon laquelle les harkis auraient été des traîtres ou des.collabosdevrait être dépassée
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