- Où va l'Algérie ? (essai), Éditions de l'Étoile, Paris, 1964, 208 p.
- La préparation du 1er novembre suivie de Lettre ouverte aux Algériens (autobiographie), El Jarida, Paris, 1976, 94 p.
- Mohamed Boudiaf [archive], portrait sur le site de la Présidence de la République algérienne.
- À l'origine de la création du FLN, ces neuf militants prendront le nom de « chefs historiques du FLN », ou les « historiques ». Ils sont, avec Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella, Krim Belkacem, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'Hidi, Rabah Bitat, Mourad Didouche et Mohamed Khider.
- « Pourquoi Mohammed Boudiaf a-t-il été assassiné ? » Mahfoud Bennoune, Confluences Méditerranée no 25, mars 1998 (ISBN 2-7384-6527-7), p. 159-166.
- Mohamed Boudiaf, Où va l'Algérie ?, 1970.
- « Le 16 janvier 1992, Boudiaf revenait en Algérie… » [archive], algerie360.com, 16 janvier 2012.
- Le HCE est en outre composé de : Khaled Nezzar, Ali Kafi, Ali Haroun et El-Tidjani Haddam.
- « ALGERIE L'assassinat de Mohamed Boudiaf Un gêneur » [archive], sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le 26 août 2019).
- « Commandos de Légende » [archive], sur Google Books (consulté le 26 août 2019).
- Jean-Paul Mari, « Ils avaient juré la mort de Boudiaf » [archive], Grands-Reporters, 2 juillet 1992.
- Hassane Zerrouky, « L’espoir assassiné » [archive], L'Humanité, 29 juin 2002.
- Nacer Boudiaf, Autopsie d'un assassinat - Boudiaf, l'Algérie avant tout !, Éditions Apopsix, Paris, 2011 (ISBN 978-2-35979-032-0).
- Benjamin Stora, Dictionnaire biographique de militants nationalistes algériens, L'Harmattan, Paris, 1985 (ISBN 2-85802-543-3) édité erroné (notice BnF no FRBNF36618638).
- Mohammed Harbi, FLN mirage et réalité, des origines à la prise du pouvoir (1945-1962), Jeunes Afrique, 1980 (ISBN 2-852-583-76-3).
- Gilbert Meynier, Histoire intérieure du FLN 1954-1962, Paris, Fayard, 2002 (ISBN 221361377X).
- Salah Chekirou, Le grain de sable : exploration dans les mystères de l'assassinat du président Mohamed Boudiaf, Publisud, Alger, 2000 (ISBN 2-86600-992-4).
- Mohamed Abbas, Ightiyal Houlm (« Assassinat d’un rêve »), Alger, 2004.
- Guerfi Azeddine, Chaïb Aïssa Khaled, Boudiaf - l'homme des ruptures, Éditions Chihab, Batna, 1992.
- Guerre d'Algérie
- Guerre civile algérienne
- Janviéristes
- Ferhat Abbas - Hocine Aït Ahmed - Benyoucef Benkhedda - Mohamed El Aïchaoui
- (fr) Mohamed Boudiaf : l'homme de Novembre [archive], entretien avec Annie Rey-Goldzeiguer par Bouzghrane Nadjia, El Watan via Internet Archive, [PDF]
- (fr) Il y a quinze ans était assassiné Boudiaf [archive] par Djamel. B, Le Quotidien d'Oran,
- (fr) Compte rendu du rapport de la commission nationale d'enquête sur le meurtre du Président Boudiaf [archive] - Site de l'Armée nationale populaire (ANP)
Mohamed Boudiaf
arabe : محمد بوضياف), né le à M'Sila et mort assassiné le à Annaba, est un homme d'État algérien. Il est président de l'Algérie du au .
Fonctionnaire de profession, membre fondateur du Front de libération nationale (FLN), un des chefs de la guerre d'indépendance algérienne et membre du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), au poste de ministre d'État de 1958 à 1961 puis vice-président jusqu'en 1962, il entre en opposition contre les premiers régimes mis en place à l'indépendance de son pays, et s'exile durant près de 28 ans au Maroc. Rappelé en Algérie en 1992 en pleine crise politique (dissolution de l'APN, proclamation de l'état d'urgence puis démission du président Chadli Bendjedid le ), il participe à la création du Haut Comité d'État de cinq membres dont il est élu président et chef de l'État le . Il est assassiné quelques mois plus tard lors d'une conférence des cadres à Annaba le .
Fonctionnaire de profession, membre fondateur du Front de libération nationale (FLN), un des chefs de la guerre d'indépendance algérienne et membre du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), au poste de ministre d'État de 1958 à 1961 puis vice-président jusqu'en 1962, il entre en opposition contre les premiers régimes mis en place à l'indépendance de son pays, et s'exile durant près de 28 ans au Maroc. Rappelé en Algérie en 1992 en pleine crise politique (dissolution de l'APN, proclamation de l'état d'urgence puis démission du président Chadli Bendjedid le ), il participe à la création du Haut Comité d'État de cinq membres dont il est élu président et chef de l'État le . Il est assassiné quelques mois plus tard lors d'une conférence des cadres à Annaba le .
Biographie
Militant nationaliste
Lettre envoyée par Mohamed Boudiaf aux dirigeants du Caire, Ahmed Benbella, Mohamed Khider et Hocine Ait Ahmed.
Guerre d'Algérie
Délégation des principaux dirigeants du FLN (de gauche à droite : Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf et Ahmed Ben Bella)
après leur arrestation à la suite du détournement, le 22 octobre 1956
par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et
Tunis, en direction du Caire (Égypte).
Après l'échec du CRUA, il fait partie, une nouvelle fois comme coordonnateur général, du « groupe des 22 », qui organise la préparation de la lutte armée désormais certaine1. Titulaire de la carte no 1 du Front de libération nationale (FLN), créé pour rassembler dans la lutte les différentes forces nationalistes, il est décidé comme date du déclenchement des « hostilités » le 1er novembre 1954 — date qui marque le début de la guerre d'Algérie.
À l'issue du Congrès de la Soummam, en il devient membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA). Le , il est arrêté, avec d'autres chefs du FLN, par l'armée française à la suite du détournement de l’avion civil marocain qui le menait vers la Tunisie. Il dirige alors depuis sa prison la fédération de France du FLN et est nommé en 1958 ministre d’État du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), à sa création, puis vice-Président en 19611. Il est libéré le après les accords d'Évian.
Exil politique
À l'indépendance en , il entre en désaccord avec Ben Bella, soutenu par le commandement de l'Armée de libération nationale (ALN) de l'extérieur, qui crée un bureau politique du FLN pour remplacer le GPRA3. Le , alors que le bureau politique constitue la première assemblée nationale algérienne, Mohamed Boudiaf fonde en opposition son propre parti, le Parti de la révolution socialiste (PRS). Le , il est arrêté sur le pont d'Hydra4, puis séquestré à Tsabit4 dans le Sud algérien où il entame une grève de la faim avec ses compagnons de cellule. Il sera détenu avec 3 autres prisonniers dont Mohand Akli Benyounes4 durant plusieurs semaines avant d'être transféré vers Saïda4, où il retrouvera Salah Boubnider en prison. Il réussit à faire passer une lettre à sa famille où il dénonce sa séquestration ; l'affaire est médiatisée4. Il est transféré une dernière fois près de Sidi Bel Abbes4. L'exil vers la Suisse lui est proposé mais il refuse4. Il prend position contre la nouvelle constitution et la politique du régime. Condamné à mort en 1964 par le régime Ben Bella, il quitte l'Algérie et rejoint la France puis le Maroc. Il œuvre au sein de son parti, et anime à partir de 1972 entre la France et le Maroc plusieurs conférences où il expose son projet politique pour l'Algérie, et anime la revue El Jarida1. Son livre Où va l'Algérie, qui livre un témoignage lucide sur l'après-indépendance et la prise du pouvoir par les militaires4, résume ses propositions politiques. En 1979, après la mort de Houari Boumedienne, il dissout le PRS et va se consacrer à ses activités professionnelles en dirigeant à Kénitra au Maroc une briqueterie.Retour en Algérie
Le président Boudiaf avec des enfants algériens.
En , il lance un nouveau parti politique, le Rassemblement patriotique national7. Au même moment, il envisage de limoger le général Mohamed Mediène, le chef du gouvernement Sid Ahmed Ghozali et de lancer une purge anticorruption8.
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